Zurribanda

Pourriez vous me présenter le groupe :
Nous sommes la zurribanda, de Poitiers. La formation comporte sept musiciens (batterie, basse, clavier, guitare/chant, trombone/chant, trompette et saxophone) et deux techniciens, lumières et son.

Quel est la signification du nom « Zurribanda » ?
C’est du patois asturien, cela signifie une raclée que l’on donne à un gosse. Mais ce mot n’est quasiment jamais utilisé. Pour la petite histoire il y a 5 ans un des membres du groupe a ouvert un vieux dico espagnol, a lu le dernier mot et a trouvé « zurribanda » sympa pour un nom de groupe.

Quel est le parcours de Zurribanda jusqu’ici ?
A la base plusieurs formations ont préexisté au groupe, aux noms divers et variés tel que RDK ou Kif. A cette époque, la musique pratiquée par les futurs zurri était carrément punk, s’inspirant de groupes comme Kortatu, les bérus, la Mano Negra ou bien Desert Culturel.
Zurribanda se crée en 1997 et intègre dans l’année qui suit un clavier, une trompette et un saxophone, un deuxième guitariste ainsi qu’un percussionniste. C’est à ce moment que nous forgeons notre identité musicale avec l’influence de nouvelles musiques, à savoir la scène latino américaine aussi bien rock que reggae ou bien salsa sans toutefois oublier les racines rock n’roll du début.
Les concerts ont commencé essentiellement sur Poitiers, grâce à un café concert disparu aujourd’hui : le Café d’en Face. On y a joué très souvent et cela nous a permis à l’époque de se faire connaître rapidement sur la scène poitevine.
Puis on a commencé à faire des concerts dans tous les endroits possibles de la région.
Enfin en 2001 on a rencontré des personnes très compétentes qui se sont proposées d’assurer notre management et notre booking . Il s’agit de Ter à Terre concerts basé sur Bordeaux.
On termine à l’instant la tournée du premier album qui a comporté plus d’une cinquantaine de dates de février à septembre 2002 dans tout le grand ouest français.

Que diriez vous de votre premier album « La Casa de Tocame Roque ».
Tout d’abord le nom, littéralement « la maison ou il n’y a pas de règles ». C’est une façon pour nous d’affirmer l’envie de vivre comme cela. Chose amusante, lors d’un concert à Madrid en novembre 2001, la serveuse de la salle dans laquelle on jouait nous amena devant une maison de malasania qui portait le même nom. L’utopie peut donc être réelle ?
Pour en revenir à l’album, c’est un premier album donc forcement il reflète une inexpérience dans le domaine de l’enregistrement. Ce n’est pas pour autant que nous en sommes déçu, c’est le fruit de 4 années de travail de notre part dans la composition et il dégage finalement un esprit assez proche de nos attentes.

Quels thèmes abordez-vous dans vos chansons ?
Nous abordons des thèmes qui nous touchent de différentes manières. Cela peut aller de l’histoire d’amour, à des tranches de vie en passant par des textes plus engagés comme la lutte des zapatistes au Chiapas, les violence machistes, les problèmes de rupture du lien social entre les personnes…)
On peut qualifier nos textes de politique dans le sens ou toute réflexion sur le monde dans lequel nous vivons est politique.

Pourquoi chanter en plusieurs langues ?
Nous chantons majoritairement en espagnol, mais aussi en français et en anglais.
La multiplicité des langues tient du fait qu’au sein du groupe, plusieurs personnes écrivent les textes. Chacun a ses langues de prédilection et en analysant les paroles on peut vite se rendre compte qu’il existe différents styles d’écriture dans nos textes qui reflètent les personnalités de chacun.

Quels sont à l’heure actuelle vos projets ?
Nous sommes en pleine préparation du second album que nous allons enregistrer en novembre 2002 sur Bordeaux chez Fred Foulquier. Il devrait sortir aux alentours du mois de février 2003. Cet album est vraiment très important pour nous, il va déterminer le futur du groupe au niveau du développement artistique. Il sera moins ska et laissera plus la place aux sonorités latines, au rock ainsi qu’aux nouveaux sons tels que les séquenceurs par exemple.
Nous pensons aussi à y faire intervenir des artistes sur certaines chansons comme L’1conscient, un tchatcheur poitevin qui évolue dans le milieu hip hop.
A part ça nos têtes sont remplies de projets, refaire une tournée en Espagne, aller en Amérique Latine…
Aussi nous participons avec le Confort Moderne et d’autres assoc poitevines une manifestation culturelle qui s’appellera le Barathon et se déroulera le 19 octobre. Le but est d’organiser pendant toute une journée des manifestations qui auront lieu dans les bars de la ville afin de faire descendre la culture dans la rue.

Merci Zurribanda.

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